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Satellifax : "ZALEA TV, AUDITION AU CSA POUR CANDIDATURE TNT"

article publié le 22 avril 2005



SATELLIFAX

Le 22 Avril 2005

ZALEA TV, AUDITION AU CSA POUR CANDIDATURE TNT

Audition du jeudi 21 avril 2005, 11 h 40 (candidate à un service payant)

Société éditrice : association Zaléa TV.

Principaux actionnaires : Zaléa TV est une association loi de 1901. Date de conventionnement : 12 mai 2000.

Organigramme : Boris Perrin, président et directeur de l’antenne de Zaléa TV ; Anne Mazauric, directrice des programmes ; Olivier Azam, rédacteur en chef.

Personnalités auditionnées : Boris Perrin, président et directeur de l’antenne de Zaléa TV ; Olivier Azam, rédacteur en chef ; Anne Mazauric, directrice des programmes ; Emmanuelle Eymard, chargée de la communication et des projections publiques ; Guy Cosson, expertcomptable.

Principal intervenant : Boris Perrin.

Nombre de conseillers présents : tous.

Thématique de la chaîne : chaîne citoyenne, associative à but non lucratif, issue du tiers secteur audiovisuel.

Principaux types de programmes : documentaires, reportages, magazines, émissions, ainsi qu’un Journal international des quartiers. Ligne éditoriale : « Télévision libre », Zaléa TV s’est donné pour « rôle » le « pluralisme de l’information et de la liberté d’expression audiovisuelle à travers les programmes du secteur non marchand ». La ligne éditoriale est basée sur un « accès du public éditorialisé », a expliqué Boris Perrin : « Tous les groupes peuvent accéder aux plateaux, dans le respect de notre charte éditoriale et déontologique ». Avec « une parfaite maîtrise de l’antenne » de la part de l’équipe de la chaîne. Le principe est de « contextualiser » les programmes diffusés, selon un dispositif « très rodé » : à partir de la base de programmes, un comité éditorial définit les thématiques et monte des « émissions cohérentes » qui, la plupart, seront diffusées en direct.

Grille : Zaléa TV a tenu compte des observations émises par le CSA lors de l’audition de 2002, notamment l’absence de grille. Le « projet réformé » n’en est toujours pas moins « atypique », a annoncé Boris Perrin.

Huit heures de programmes frais seront mis à l’antenne quotidiennement avec une rediffusion le lendemain (sauf la tranche nocturne). Les soirées sont réparties en quatre rendez-vous : Kiosque - libre accès (18 h-20 h 30)présenté par les auteurs des programmes présentés ; L’actu par derrière (20 h 30-21 h 30), un « contre-journal » traitant de l’information ; les Soirées thématiques autour de documents et d’invités (21 h 30-minuit) et Les nuits interactives (minuit-4 h), qui donnera « une très large place à l’expérimentation et aux performances artistiques », a précisé Olivier Azam. Politique de production, d’acquisition et de diffusion : « Nous n’achetons rien, nous ne vendons rien, nous nous basons sur un principe d’échanges », a souligné Boris Perrin. Deux tiers de la grille seront assurés par des programmes de libre accès et un tiers par Zaléa. Diffusant plus de 20 % d’oeuvres audiovisuelles, Zaléa TV est assujettie aux obligations de production, des règles « un peu en décalage » avec son mode de fonctionnement, a jugé Boris Perrin. L’association propose de les ajuster, notamment en valorisant le bénévolat (à hauteur de 350 000 €) et en prenant en compte les apports en industrie. Il a mis en valeur « l’immense réservoir de programmes » disponibles, dans tous les genres, grâce à la contribution de réalisateurs, cinéastes, associations, festivals... « 4262 programmes nous ont été proposés gratuitement, a souligné Olivier Azam, et cette vidéothèque s’enrichit chaque semaine de dizaines de nouveaux programmes. » Par ailleurs, Zaléa TV a annoncé dans son dossier la diffusion d’un maximum de 12 programmes de catégorie 5, ceux-ci n’étant pas des films pornographiques, a précisé Boris Perrin : la chaîne, ouverte à la création contemporaine, diffusera des oeuvres de « vidéastes s’intéressant à la question du corps et de la sexualité dans des œuvres qui peuvent être considérée de catégorie 5 ». A une remarque d’Agnès Vincent-Deray sur le double verrouillage d’une part et les obligations supplémentaires liées à ces programmes (23,5 % du CA dans les œuvres audiovisuelles) d’autre part, Boris Perrin a indiqué que le Dispositif technique de verrouillage était à l’étude. Concernant les obligations, il a renvoyé au principe proposé par la chaîne de l’apport en industrie et de la valorisation des bénévoles. Budget : environ 300 000 € de fonds de fonctionnement. Modèle économique : Zaléa TV est financée par les téléspectateurs selon le « principe associatif du Paf, participation aux frais », a précisé Boris Perrin. « La chaîne est viable. Notre plan de financement a suscité l’intérêt d’organismes bancaires », a-t-il indiqué, citant notamment le Crédit Mutuel, le Crédit coopératif et la Maif.

Commercialisation : l’association est partie sur une hypothèse d’un bouquet de 12 chaînes proposées 10 € par mois, la part reversée par le distributeur à l’association se montant à 0,40 € par abonné. Elle a par ailleurs déclaré être en négociation avec l’ensemble des opérateurs, soulignant les « bonnes relations » les liant à TDF, mais aussi à CanalSatellite et TPS.

Diffusion : - horaires envisagés : 24 h / 24

- réseaux envisagés : tous.

Eléments divers : la chaîne était candidate à un canal payant dans le cadre du premier appel aux candidatures de juin 2002. Boris Perrin a mis en avant les expériences de diffusion de la chaîne (sur des périodes limitées en hertzien et sur le satellite), qui ont prouvé «  sa capacité à tenir l’antenne » et à « expérimenter son dispositif (de participation des téléspectateurs, ndlr) ». Zaléa TV représente, selon lui, « une alternative radicale à l’offre actuelle de chaîne » et a fait le choix de la TNT afin qu’elle soit « captable par l’ensemble des concitoyens ». « S’il était encore nécessaire de rassurer les membres du Conseil, je leur dirais "N’ayez pas peur !" », a conclu Boris Perrin.


Auteur(s) : Presse