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SEMAINE 31 décembre 2002
mardi - mercredi - jeudi
de
22h30 à 02h30

Mardi 31 décembre 2002
22h30/ Parcours libre : réveillons  ... nous ! Avec une sélection de films :

  • "Napoleone in Egitto" Dessin animé en 3D de Leo Baker Gomez et Alexandre Bermond
    Par une nuit comme tant d'autres, Miquetto est le témoin d'un phénomène extrêmement rare ...
  • "J'arrive !" Film de Jean-François Gallotte et Jean Teulé
    Film produit par la télé de service public et  ... placardé par celle-là même.
  • "La Visite des Animaux d'Etretat" Film de Martin Monge
    Envolée lyrique et romanesque au milieu des animaux d'Etretat.


  • L'Œuvre de Loïc Connanski
    Pierre Merejkowski, "Merej",
    s'invite chez le vidéaste Loïc Connanski
    et regarde avec lui les vidéos
    que ce dernier a réalisés.

  • "Où Va-t-On ?" Film de Martin Monge
    Pour bien commencer l'année ...

Mercredi 1er janvier 2003
22h30/ L'Algérie racontée par les cinéastes (série d'émissions 1/2)
Introduction du thème et présentation de Mme Fatouma Ousliha et Mohamed Bouamari par Guy Hennebelle (par téléphone), directeur des revues "Ciném'action" et "Panoramiques". La soirée se déroulera sur les musiques et chants de Fatouma Ousliha qui interprètera a capella le chant "Chante ma guitare / quand je pense à l'Algérie", pour présenter le film "Le Charbonnier".

Présentation de l'œuvre de Mohamed Bouamari à travers des extraits de ses longs-métrages :

"L'Héritage" - 1974, "Premiers Pas" - 1980, "Refus" - 1982 et "Tlemcen, à l'ombre des remparts", 1988.

Le Charbonnier (Algérie - 1972) de Mohamed Bouamari L'apparition du gaz dans les campagnes lui ayant fait perdre son gagne-pain, un charbonnier, ancien maquisard, tente de trouver du travail en ville. Rejeté partout, il réalise que les solidarités profondes nées de la lutte de libération ne résiste pas à la nouvelle politique du pays menée par un jeune pouvoir algérien en rupture complète avec les idéaux de la révolution nationale ...

Chant : Fatouma Ousliha

  • Court-métrage pamphlet : "Nuit" (5' - 1996) de Mohamed Boumari, avec la voix de Fatouma Ousliha
    Une femme est assiégée dans sa maison par une horde de barbidos venus l'égorger ...
Fatouma Ousliha reprend son chant et termine son interprétation.
  • Court-métrage "La Séparation" (4' - 1999) de Olivier Azam
    Un père et son fils se retrouvent après plusieurs dizaines d'années de séparation.

Présentation et interview téléphonique de Mme Boudjémaa Karèche, directeur de la Cinémathèque Algérienne, par Mohamed Bouamari

4 M. Bouamari est natif de Sétif (1941). C'est en véritable autodidacte qu'il arrive jusqu'à la réalisation. L'UNEF lui accorde une bourse pour un séjour de formation en France aux métiers de plateau (TV). En 1965, il regagne Alger et devient assistant à l'O.N.C.I.C. et pour l'O.A.A., où il travaille avec Lakhdar Hamina, d'abord (non crédité sur "Le Vent des Aurès", 1966), puis avec Costa Gavras ("Z", 1969) et Bertuccelli (Remparts d'Argile, 1970). Il réalise des courts-métrages intéressants, puis "Le Charbonnier" ("Al Faham", 1972), remarqué par la critique occidentale. Avec "L'Héritage" (1974) et "Premier Pas" (1980) M. Bouamari pose notamment la question de l'émancipation féminine.
4 Pour en savoir plus sur le cinéaste

Jeudi 2 janvier 2003
22h30/ L'Actu par Derrière
Le JT hebdomadaire et contributif de la rédaction de Zalea TV. Rédacteur en chef : Boris Perrin.

23h30/ Cinéma amateur ou professionnel ... le cinéma, quoi !
En direct, avec cette série d'émissions (2/7), Jean-François Gallotte nous propose des concerts, des comédien/ne/s, des réalisateurs ... bref, tout ce qui bouge et qu'on ne voit pas à la télé. Au programme ce soir :

  • Le Tata (1990 - France - 60') Un film, censuré par "la télé", présenté par ses auteurs-réalisateurs, Evelyne Berruezo et Patrice Robin
    L'histoire incroyable d'un cimetière africain, un tata, érigé en pleine campagne française nous replonge dans la Seconde Guerre mondiale.
    « Il y a le "massage de la mémoire", auquel se livre la plupart des documentaires sur le dernier conflit mondial, et le "travail de mémoire" qui prend tout son sens quand il ne se contente pas d'enfoncer des portes ouvertes. C'est précisément le cas de cet exercice en micro-histoire. La caméra tourne autour d'un cimetière militaire d'architecture sénégalo-malienne, planté dans un champ de maïs à Chasselay, au nord de Lyon, tel un décor d'exposition coloniale. Petit à petit, les récits de quelques témoins de la région nous font revivre, par bribes, la résistance héroïque de la 3e compagnie du 25e régiment de Tirailleurs Sénégalais qui, les 19 et 20 juin 1940, tint tête à l'armée allemande pour maintenir coûte que coût la ligne de défense française et limiter les dégâts dus à l'armistice. La bataille perdue, les prisonniers blancs auront la vie sauve, tandis que les Noirs seront liquidés par les SS, faisant brutalement les frais du racisme hitlérien.
    Il existe des archives montrant, du côté français, le paternalisme amusé (dans le meilleur des cas) du regard porté sur ces tirailleurs et, du côté allemand, un dégoût scélérat vis-à-vis de tels "barbares". Mais ce documentaire (manque de moyens financiers ?) n'en fait pas usage, et c'est tant mieux. En se concentrant -avec un montage parfois un peu sec- sur la seule parole des survivants, il magnifie une culture évanouie que la télévision de jadis partageait avec l'Afrique éternelle : la tradition orale et son faramineux pouvoir d'évocation. » Antoine Pernaud, in Histoire de DOCS.

Pensée :
"Ce que le public te reproche, cultive-le : c'est toi" - Jean Cocteau, écrivain, peintre et cinéaste français

La phrase de la semaine :
"Tu me demandes si j'ai de la mémoire. C'est selon : si l'on me doit, j'ai une mémoire excellente. Si je dois, hélas ! je n'en ai plus du tout." - Aristophane, auteur comique grec (450-836)