Mardi
20 mai 2003
00h30/ LIVE : ZALEA ...TOIRE ! avec toute l'équipe de Zalea Tv.
00h00/ "Tixten
Tibloc : una escuela para Julia" de Nathalie Cvetkovic (VF -
France - 2002) - Emission proposée par Glenn Félix
00h30/
"Les
Ruines de Paris" Film de Christophe Clavert - IIe partie
(IIIe
partie : 27/05/2003)
Au
milieu du XIXe siècle, Haussmann sous l'autorité de
Napoléon III, met en uvre un plan de rationalisation
de la ville de Paris. Cent cinquante ans plus tard, à l'heure
où le centre de Paris n'est quasiment plus qu'un quartier commercial
avec peu d'habitants, l'évolution de la ville suit le chemin
tracé par Haussmann aux commencements de l'ère industrielle.
Confrontant des vues documentaires du Paris d'aujourd'hui, documents
iconographiques, filmiques et sonores variés à divers
écrits témoignant de la vie et des bouleversements de
la cité, le film,
en 3 parties, retrace
deux siècles d'histoire urbaine.
-
"Les
Ruines de Paris" - IIe
partie (1h 22 min)
Où il
est question de la suite des travaux urbanistiques d'Haussmann (éclairages,
jardins publics) et des bouleversements sociaux du Second Empire
qui culminent avec la Commune de 1871.
Textes : Haussmann,
Louis-Auguste Blanqui, Prosper-Olivier Lissagaray, Sophie Herszkowicz,
Karl Marx. Musique : Jean Sébastien
Bach. Lecteurs : Jean Claude Poulain,
Jean Pierre Clavert, Marius Méou, Adrienne Bavière,
Elodie Mollet, Arnaud Claude.
Mercredi
21 mai 2003
22h30/
"Paolo Persichetti et les autres. Les réfugié/e/s
politiques italien/ne/s en France après « les années
de plomb »" - Emission proposée et animée
par Maria Giannina Mura
Invité/es
et intervenant/es : divers/es exilé/es
italien/nes dont Roberto Silvi, Rossella Moneta et Oreste Scalzone.
Béatrice Sebe, compagne de Paolo Persichetti. Elda Necchi
du collectif éditorial du livre "Vingt ans après. Réfugiés
italiens, vie en suspens" (Paris, éditions Nautilus, 2003).
Maître Irene Terrel, avocate de Paolo Persichetti, et
d'autres exilé/es italien/nes. Daniel Bensaïd,
maître de conférence à l'université de
Paris VIII. Marion Ben-Hammo, maître de conférence
à l'université de Paris VIII, membre du Comité
pour la libération de Paolo Persichetti. Sophie Wahnich,
chargée de recherche au CNRS, Didier Inowlocki et Nathalie
Fuchs de la revue "Exils. Paolo Persichetti, les réfugiés
italiens et l'Europe pénale" (diffusion/distribution : Co-errances,
45 rue d'Aubervilliers, 75018 Paris, e-mail : contact@co-errances.org).
Le plateau est décoré avec les photos
de Veronica Solari.
Films :
-
L'extrait
avec Paolo Persichetti du film "Ciao Bella Ciao " réalisé
par Jorge Amat, produit par Paris-Barcelone films (1998) sorti en
salle le 20 novembre 2002
-
"In
faccia all'avvenir" (21 mn) réalisé par Maria Giannina
Mura, produit par Ilizia Produzioni et Zalea TV (Paris - 2003)
Le film rapporte les trois premières étapes du vaste
mouvement de solidarité que suscite l'extradition de Paolo
Persichetti dans la nuit du 24 au 25 août 2003 à Paris.
Sa compagne, ses ami/es, collègues et camarad/es ne cessent
d'en dénoncer l'iniquité par tous les moyens. D'abord,
en participant avec le slogan "Paolo libero" lors de la manifestation
des Sans Papiers, le 7 septembre, ensuite en organisant une manifestation
le 21 septembre, ou encore en animant une matinée d'information
le 5 octobre au marché de la rue des Pyrénées.
Trois initiatives scandées aussi par la chanson "Addio Lugano
bella", véritable cantique des exilé/es qui unit en
un seul chur les participant/es.
"Un
geste fort de solidarité des différents pays européens
face au terrorisme", c'est ainsi que le ministre de la Justice, Perben,
justifie l'extradition de Paolo Persichetti le 25 août 2002,
pour
ensuite annoncer l'étude des autres demandes d'extraditions
avancées par le gouvernement italien. Perçu comme un
désaveu de la doctrine Mitterrand, cet acte suscite les vives
protestations des citoyen/nes français/es indigné/es,
qui réclament le respect de "la parole donnée" et la
libération de Persichetti. La doctrine Mitterrand régit
en fait jusqu'alors les relations entre la France et l'Italie au sujet
des réfugié/es politiques italien/nes installé/es
dans l'Hexagone depuis les années 80. Elle se résume
dans l'engagement solennel prononcé par le président
français au congrès de la Ligue des Droits de l'Homme
(LDH), le 20 avril 1985, de ne pas extrader ceux "qui ont rompu avec
la machine infernale dans laquelle ils s'étaient engagés,
le proclament, ont abordé une deuxième phase de leur
propre vie, se sont insérés dans la société
française, souvent s'y sont mariés, ont fondé
une famille, trouvé un métier."
Arrivé
en France en 1991, Paolo Persichetti fuit une condamnation à
22 ans de prison pour "concours morale et psychique" dans l'assassinat
du général Licio Giorgieri en 1987. Arrêté
en 1993, il est frappé un an plus tard par un décret
d'extradition qui ne sera pas exécuté. C'est en 1997,
avec l'entrée en vigueur des accords de Schengen, que la menace
d'extradition pour lui et pour une quinzaine d'autres italien/nes
risque de se concrétiser. La mobilisation qui s'ensuit, pousse
le gouvernement Jospin à régulariser la situation de
tout/e réfugié/e d'origine italienne. Seul Persichetti
demeure sans permis de séjour à cause du décret
d'extradition qui pèse sur lui. Néanmoins, le Premier
ministre s'engage personnellement envers ses avocats à ne donner
suite à "aucune extradition". Paolo Persichetti reprend alors
ses études et commence un doctorat à l'université
de Paris VIII, où il est attaché temporaire d'enseignement
et de recherche au département de science politique. Il mène
une vie normale jusqu'au soir de son arrestation et immédiate
extradition...
Pour
les exilé/es politiques italien/nes qui ont fait confiance
à la parole donnée par Mitterrand, l'extradition de
Paolo Persichetti constitue un signal d'alarme inquiétant.
Exception
française en Europe et dans le monde, la question des réfugié/es
des "années de plomb" dans l'Hexagone, demeure toujours une
question ouverte. Si elle touche en premier lieu les relations entre
la France et l'Italie, elle ne cesse de demander des réponses
politiques à l'Europe, surtout devant les nouvelles normes
qui entreront en vigueur en janvier 2004 concernant le mandat d'arrêt
européen. En offrant l'accueil à ces rescapé/es,
la France montre sur le terrain l'efficacité d'une amnistie
de fait. Les laissant libres de reconstruire leur vie ici, protégeant
cette liberté à travers son engagement de non-extradition,
elle leur a permis de remettre en perspective leurs anciens choix,
et de changer ainsi définitivement de cap. C'est en vertu de
cette expérience et de la responsabilité prise par la
France vis-à-vis d'elles/eux, que beaucoup lui demandent d'exercer
une pression sur l'Europe et sur le gouvernement italien pour trouver
une solution politique à leur cas. Au-delà de ses implications
humaines, l'extradition de Paolo Persichetti constitue ainsi l'occasion
pour relancer le débat sur l'amnistie en Italie, qui apparaît
comme un geste fort et concret pour le dénouement d'une époque
désormais révolue.
4
En savoir plus : in
Regards, Les Idées, mars 1998 - "Affaire Negri-Sofri
L'héritage des années de plomb en Italie" Par Laurent
Gerbier et Didier Ottaviani
4
Sites Web pour en
savoir plus :
00h00/
"Façadisme, Choucroute et Démocratie" Film
documentaire. Geste architectural : Gwenaël Breës
- Commission des Pétitions : Rachel Simoni - Choucroute
sonore : Irvic D'Olivier - Façade vocale : Matthieu
Ha - Production : VOX (Video Organization for X) - Pays :
Belgique - novembre 2002 - 44 min - Diffusion : Choucroute
Diffusion - Tél. : ++32/495/487.001 - Email :
vox-video@egroups.com
"Façadisme,
Choucroute et Démocratie"
En présence du réalisateur, Gwenaël
Brees. Emission présentée par Tristan Goasguen.
"Façadisme" : pratique architecturale consistant à
intégrer une ancienne façade dans un bâtiment
moderne. "Choucroute" : terme architectural, désigne
une conserve patrimoniale devenue anachronique en cours de fermentation
urbanistique. "Façadisme démocratique" : pratique
politique consistant à intégrer un apparat démocratique
dans un ensemble qui ne l'est pas. Trois mots qui se déclinent
autour de l'histoire d'une saga immobilière : l'implantation
des bâtiments du Parlement européen au cur de Bruxelles ...
En 1992, au terme d'une longue saga politico-immobilière, la
"Maison de tous les citoyens européens" s'est implantée
dans les murs d'un prétendu "Centre international de congrès",
plus couramment appelé "Caprice des Dieux". Ici,
la parole se calcule en secondes et, chaque jour, quelques 626 députés,
des centaines d'assistants, questeurs, fonctionnaires et autres agents
s'agitent dans un colossal ensemble de 370.000 m2, censé symboliser
l'entente entre les peuples.
Mais l'entente avec le peuple du quartier est une affaire plus difficile ! Et l'élargissement politique à dix nouveaux pays membres
annonce aussi ... un élargissement immobilier.
Ceci
est un premier film, entièrement
autoproduite. Sa conception
a été rendue possible par Vox, un atelier collectif
et indépendant dont la démarche est de produire, avec
un peu de matériel mais sans budget, des films qui développent
un point de vue singulier sur la société. Les motivations
de départ ? Mettre en lumière un dossier que les
journalistes belges considèrent comme étant "pas assez
sexy" pour mériter leurs investigations. Dénouer les
fils d'un obscur mécanisme politico-immobilier, dont le résultat
est une plaie urbanistique appelée à s'étendre.
Mais à travers le traitement de ce sujet, le film cherche à
aborder plus largement la manière dont des pouvoirs publics
européens et locaux, ainsi que le secteur privé, envisagent
des questions comme celles de l'espace public, de l'architecture,
de la sécurité, du rôle d'une capitale européenne,
de la place de la culture ou encore de celle "du citoyen" ...
01h00/ "Les Voix
du Désert" Entretien proposé et présenté
par Charlotte Magri.
Robert Turcotte, membre de l'association
Les Voix du Désert, était présent à Baghdad
du 13 mars au 13 avril, pour représenter 15 associations canadiennes
de défense des droits de l'homme. Son rôle était
de témoigner au peuple irakien la solidarité des peuples
occidentaux, et de dénoncer les crimes de guerre. L'interview,
illustrée de nombreuses photos que Robert a prise pendant son
séjour là-bas, reprend le récit de la montée
de la tension, des premiers bombardements jusqu'à la chute
de la fameuse statue et autres montages médiatiques. Une chronologie
que l'on connaît déjà, mais qui, dans
ce témoignage, se
retrouve recentrée sur le temps de l'échelle humaine,
du vécu. Et des démontages de coups médiatiques
dont on se doutait un peu mais qui se doivent d'être mis en
lumière et argumentés, par souci de salubrité
(morale et mentale) publique.
01h45/ "Au Fil
des Jours" La chronique de Raoul Sangla, avec Kamel Bengahia.
"Kamel Bengahia évoque l'Algérie
de son enfance retrouvé à 12 ans, en 1962, après
5 ans d'exil en Tunisie pour cause d'engagement paternel dans l'action
de l'Armée de Libération nationale. Son adolescence
est pétrie d'espoirs. Il devient homme de radio à Alger
puis, devenu pédagogue, en France, où il enseigne actuellement.
Un témoignage lucidement sensible." Raoul Sangla
Jeudi
22 mai 2003
22h30/ L'Actu
par Derrière
Le JT hebdomadaire et contributif de la rédaction
de Zalea TV. Rédacteur en chef : Boris Perrin. Ce soir :
00h30/ "ON NE LA
FERMERA PAS" Le loft, le CSA, la tour Eiffel, et nousÊ" (2002
- 1H54) Film d'Olivier Azam pour Zalea Tv
Première saisonÊ: La chute du satellite
- Deuxième saisonÊ : la conquête de la tour "Chronique
de la vie d'une télé libre, depuis sa descente du satellite
en mai 2001, jusqu'à la conquête de la tour Eiffel en
Novembre 2002. "L'attaque du loft, les déboires avec le
CSA, le travail sur le terrain, pour qu'enfin, une autre télé
soit possible." Ce film, réalisé sous licence TSA
(interdit aux secteur publico- commercial) est libre de circulation
dans le Tiers Secteur Audiovisuel (TSA).
4 Devenez membre de soutien
de la télé libre nationale et recevoir en Kdo la K7 compil "On
ne la fermera pasÊ!" 20Êeuros, 40Êeuros ou plus ... (K7 et frais
de port compris)-
Illustrations K7 VHS : Gabriel Reyes.
Pensée
de la semaine :
«
Je trouve que la télévision est très favorable à la
culture.
Chaque fois que quelqu'un l'allume chez moi, je vais dans la pièce
à côté et je lis. »
Groucho (Julius) Marx, comédien américain (1895-1977)
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