00h00/ "Tixten Tibloc : una escuela para Julia" de Nathalie Cvetkovic (VF - France - 2002) - Emission proposée par Glenn Félix 00h30/
"Les
Ruines de Paris" Film de Christophe Clavert - IIe partie
(IIIe
partie : 27/05/2003)
Mercredi
21 mai 2003 Invité/es et intervenant/es : divers/es exilé/es italien/nes dont Roberto Silvi, Rossella Moneta et Oreste Scalzone. Béatrice Sebe, compagne de Paolo Persichetti. Elda Necchi du collectif éditorial du livre "Vingt ans après. Réfugiés italiens, vie en suspens" (Paris, éditions Nautilus, 2003). Maître Irene Terrel, avocate de Paolo Persichetti, et d'autres exilé/es italien/nes. Daniel Bensaïd, maître de conférence à l'université de Paris VIII. Marion Ben-Hammo, maître de conférence à l'université de Paris VIII, membre du Comité pour la libération de Paolo Persichetti. Sophie Wahnich, chargée de recherche au CNRS, Didier Inowlocki et Nathalie Fuchs de la revue "Exils. Paolo Persichetti, les réfugiés italiens et l'Europe pénale" (diffusion/distribution : Co-errances, 45 rue d'Aubervilliers, 75018 Paris, e-mail : contact@co-errances.org). Le plateau est décoré avec les photos de Veronica Solari. Films :
"Un geste fort de solidarité des différents pays européens face au terrorisme", c'est ainsi que le ministre de la Justice, Perben, justifie l'extradition de Paolo Persichetti le 25 août 2002, pour ensuite annoncer l'étude des autres demandes d'extraditions avancées par le gouvernement italien. Perçu comme un désaveu de la doctrine Mitterrand, cet acte suscite les vives protestations des citoyen/nes français/es indigné/es, qui réclament le respect de "la parole donnée" et la libération de Persichetti. La doctrine Mitterrand régit en fait jusqu'alors les relations entre la France et l'Italie au sujet des réfugié/es politiques italien/nes installé/es dans l'Hexagone depuis les années 80. Elle se résume dans l'engagement solennel prononcé par le président français au congrès de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH), le 20 avril 1985, de ne pas extrader ceux "qui ont rompu avec la machine infernale dans laquelle ils s'étaient engagés, le proclament, ont abordé une deuxième phase de leur propre vie, se sont insérés dans la société française, souvent s'y sont mariés, ont fondé une famille, trouvé un métier." Arrivé en France en 1991, Paolo Persichetti fuit une condamnation à 22 ans de prison pour "concours morale et psychique" dans l'assassinat du général Licio Giorgieri en 1987. Arrêté en 1993, il est frappé un an plus tard par un décret d'extradition qui ne sera pas exécuté. C'est en 1997, avec l'entrée en vigueur des accords de Schengen, que la menace d'extradition pour lui et pour une quinzaine d'autres italien/nes risque de se concrétiser. La mobilisation qui s'ensuit, pousse le gouvernement Jospin à régulariser la situation de tout/e réfugié/e d'origine italienne. Seul Persichetti demeure sans permis de séjour à cause du décret d'extradition qui pèse sur lui. Néanmoins, le Premier ministre s'engage personnellement envers ses avocats à ne donner suite à "aucune extradition". Paolo Persichetti reprend alors ses études et commence un doctorat à l'université de Paris VIII, où il est attaché temporaire d'enseignement et de recherche au département de science politique. Il mène une vie normale jusqu'au soir de son arrestation et immédiate extradition... Pour les exilé/es politiques italien/nes qui ont fait confiance à la parole donnée par Mitterrand, l'extradition de Paolo Persichetti constitue un signal d'alarme inquiétant. Exception française en Europe et dans le monde, la question des réfugié/es des "années de plomb" dans l'Hexagone, demeure toujours une question ouverte. Si elle touche en premier lieu les relations entre la France et l'Italie, elle ne cesse de demander des réponses politiques à l'Europe, surtout devant les nouvelles normes qui entreront en vigueur en janvier 2004 concernant le mandat d'arrêt européen. En offrant l'accueil à ces rescapé/es, la France montre sur le terrain l'efficacité d'une amnistie de fait. Les laissant libres de reconstruire leur vie ici, protégeant cette liberté à travers son engagement de non-extradition, elle leur a permis de remettre en perspective leurs anciens choix, et de changer ainsi définitivement de cap. C'est en vertu de cette expérience et de la responsabilité prise par la France vis-à-vis d'elles/eux, que beaucoup lui demandent d'exercer une pression sur l'Europe et sur le gouvernement italien pour trouver une solution politique à leur cas. Au-delà de ses implications humaines, l'extradition de Paolo Persichetti constitue ainsi l'occasion pour relancer le débat sur l'amnistie en Italie, qui apparaît comme un geste fort et concret pour le dénouement d'une époque désormais révolue. 4 En savoir plus : in Regards, Les Idées, mars 1998 - "Affaire Negri-Sofri L'héritage des années de plomb en Italie" Par Laurent Gerbier et Didier Ottaviani 4 Sites Web pour en savoir plus : 00h00/ "Façadisme, Choucroute et Démocratie" Film documentaire. Geste architectural : Gwenaël Breës - Commission des Pétitions : Rachel Simoni - Choucroute sonore : Irvic D'Olivier - Façade vocale : Matthieu Ha - Production : VOX (Video Organization for X) - Pays : Belgique - novembre 2002 - 44 min - Diffusion : Choucroute Diffusion - Tél. : ++32/495/487.001 - Email : vox-video@egroups.com "Façadisme,
Choucroute et Démocratie" Ceci est un premier film, entièrement autoproduite. Sa conception a été rendue possible par Vox, un atelier collectif et indépendant dont la démarche est de produire, avec un peu de matériel mais sans budget, des films qui développent un point de vue singulier sur la société. Les motivations de départ ? Mettre en lumière un dossier que les journalistes belges considèrent comme étant "pas assez sexy" pour mériter leurs investigations. Dénouer les fils d'un obscur mécanisme politico-immobilier, dont le résultat est une plaie urbanistique appelée à s'étendre. Mais à travers le traitement de ce sujet, le film cherche à aborder plus largement la manière dont des pouvoirs publics européens et locaux, ainsi que le secteur privé, envisagent des questions comme celles de l'espace public, de l'architecture, de la sécurité, du rôle d'une capitale européenne, de la place de la culture ou encore de celle "du citoyen" ... 01h00/ "Les Voix
du Désert" Entretien proposé et présenté
par Charlotte Magri. 01h45/ "Au Fil
des Jours" La chronique de Raoul Sangla, avec Kamel Bengahia. Jeudi
22 mai 2003
22h30/ L'Actu par Derrière Le JT hebdomadaire et contributif de la rédaction de Zalea TV. Rédacteur en chef : Boris Perrin. Ce soir : 00h30/ "ON NE LA
FERMERA PAS" Le loft, le CSA, la tour Eiffel, et nousÊ" (2002
- 1H54) Film d'Olivier Azam pour Zalea Tv |