Chroniques Vénézuéliennes
Deux "envoyés spéciaux" de Zalea TV au Vénézuela témoignent de la situation au jour le jour : 27/5/04
Aujourd hui quand on est arrivé a l’ecole Alberdi (voir la chronique 1) on a eu la surprise d y trouver quelques militaires en armes. Pas d enfants aujourd hui et ce jusqu’a lundi. Ces prochains jours il doit y avoir la reconfirmation des signatures pour un referundum contre Chavez, et bien que l ecole soit occupée et donc illegale, elle rest eun centre de vote. La campagne avait deja eu lieu, mais un nombre important de siganture avait été invalidé par le conseil nationale electorale (quatrieme pouvoir au Venezuela, en plus du judiciaire, legislatif, executif, et du peuple), et d autres etant considérées comme douteuse, elle doivent etre confirmées. Il manque en quelques centaine de millier, et on voit sur tout les teles privés des campagnes pour aller signer, montrant la misere et l aviolence, comme si la coalition droite extreme droite qui forme l opposition avait fait quoi que ce soit pour amelliorer le sort des classes populaires.
En tous cas ici la situation est tendue, les militaires ne veulent pas qu on rentre ou qu on sorte de l ecole, et on doit dire qu on est des correspondants de medais etranger pour passer. Et surtout les militaires demandent que l ecole soit vidée de ses occupants, ce qui signifirait la fin d une occupation d un an et demi, et la possibilté de reprise par la mairie, ou directement par les esqualidos (nom des opposants). Personne ne veut sortir, et on essaye de joindre le commandement militaire pour faire annuler lórdre. L ecole est remplie de revolutionnaire, qui bouent deja de voir qu une campagne contre Chavez doit se passer dans leur ecole, alors risquer de perdre le combat qu ils menent depuis si lontgtemps les mets en rage.
Mais meme parmis les gens de l ecole, certains se disent contre Chavez, ils n iront peut etre pas signer, mais il ne soutienne pas le president. Que leurs raisons soient juste ou pas, cela ne les empeche pas de participer tres activement aux missions du gouvernement et a l emancipation de leur communauté. Et je pensse que c est vraiment ce qu il faut voir en ce moment au Venezuela, la volonte du peuple de participer a l amelioration de la vie, en dehors des opinions olitiques. J ne pense pas qu on puisse retrouver un etl etat d esprit dans les classes riches...
Pour continuer sur les projets dans les barrios, je voudrias parler de la reforme des terres en milieu urbains, ou on donne des titres de proprietes aux habitants des maisons construites sans autorisations. Seules les habitations construites sur des terres du gouvernements ( environ 1/3, le reste etant privé ou indefini) peuvent etre donner, comme quoi ce gouvernemet n est pas aussi revolutionnaire qu on le souhaiterai, il en est de meme pour la reforme agraire. mais ce qui est vraiment interressant, cest que bien au dela du cadstre, c est tout un recensement pour connaitre les besoins des quartier en matire de salubrité, de sante, d education, etc... qui est mis en place. D autant plus que pour demander les titres de proprietés, les habitants doivent se regrouper par familles, environ 100, ce qui poussent a l’organisation collective et debouche sur des actions et des revendication non prevues au préalable, et permet aussi un controle de l interieur de processus. Il existe plein d autre missions, auquels pour l instant je ne sais pas grand chose, comme miranda (pour les reserviste), Zamora pour les paysans, pour les populations indigenes, etc... En attendant on ne sais pas si les signatures permetront un referendum, comme etranger cela me paraitrait le mieux, histoire de montrer au monde entier que Chavez est bien a sa place (ou non), mais ici on ne st tellement pas sur de la validité d une election et quand on sait ce que l opposition et les USA sont capable de faire quand un president " ne prend pas les interets des Etats Unis en priorité" ( Ary Fleisher,porte parole de la maison blanche, avant le coup d etat du 11 avril 2002). 17/5/04
Aujourd hui il y avait une grande marche dont vous n entendrez jamais parler,
il n y avait que quelques centaines de milliers de personnes dans la rue,
toutes Chaviste, et surtout contre l imperialisme etats-uniens (ici on se rend
compte que les etats unis ont le seul peuple qui n a pas de nom propre, hors
de question de dire americains quand on est en amerique) au travers de la
presence des paramiltaires colombiens arrettes la semaine derniere. On
craignait un peu une manif va t en guerre qui reveillerai le viel antagonisme
entre venezueliens et colombiens, et bien non, le discours de Chavez a la fin,
( tout bonne marche se termine par un discours de au moins 2 heures, apres je
suis parti) disait justement que il n y avit qu un seul peuple, que l
oligarchie colombienne comme la venezuelienne etait aux ordres des etats unis,
et que le gouvernement venezueliens ne faisait pas de difference entre les
venezueliens et les colombiens au venezuela, et ils sont nombreux. Il faut
dire a qu il y a eu recemment une grande campagne de regularisations des
etrangers, dommage que Tristan et moi on soit arrive apres, on aurait peu etre
pu en profiter. Il y a aussi en ce moment un grand programme de recesement et
surtout de fabrication de papier d identite dans les barrios. La demarche
administrative est tres lourde et beaucoup des gens des classes populaires n
ont pas de papier, voir pas d existence legale, et la des fonctionnare vont
ans les quartiers avec les ordis pour permettre a tout le monde d obtenir des
papiers sans se deplacer. vila c etait une petite parenthese, la prochaine
fois je parlerai de la loi des terres qui donne des titres de proprietes au
gens des barrios qui ont consrtuit des maison n importe ou, enfin ou ils
pouvaient quoi...
Pour revenir a la manif, c est comme une manif normal, en plus gros, plus
long, plus chaud, plu scolore, plus sympa aussi, tout les gens sont vraiment
tres content de nous voir, nous etrangers pres a raconter la verite sur ce qui
se passe au venezuela. On vient nous parler, on nous invite a venir a des
reunions, etc...
Pour l instant on ne sait pas trop comment va se regler cette question des
paramilitaires, on espere bien , mais on sait que les USA vont tout faire pour
crer des tensions qui pourrait eventuelement leur permettre d intervenir,
comme en Haiti par exemple. Bises
Glenn 14/5/04
Nous sommes bien arrivés jeudi, et on a deja fait pas mal de choses depuis.
Nous vivons a Lidice, en plein barrio de Caracas, juste a cote de l ecole
Alberdi, base du JIQ.
L ecole alberdi est occupe par la commumaute ( comprendre le quartier
organise) depuis sa fermeture en decembre 2002 par le maire de Caracas,
Alfredo Peña, durant le Paro, la greve patronale qui a vainement tenté de
mettre le pays et son president mais surtout son peuple a genou, en bloquant
le petrole, l education la distributions de nouriture, de gaz, d eau, etc dans
les quartiers pauvre et que ceux ci se retourne contre Chavez. Perdu ! Tout le
monde sait que ces entreprises appartiennent aux quelaues 15 familles les plus
riche du pays qui vivenet depuis longtemps au rythme nord americain quand ce n
est pas carrement a Miami. L ecole en tout cas, videe de ses profs, s est
remplie de gens desireux d en faire un veritable lien d education populaire.
On reconstruit ave les moyens du bord, et surtout la volontee, l energie et la
motivation du quartier.
Il y a les cours pour les enfants le matin, les cours de sports, dispenses par
de profs cubains, qui font un echange avec les venezueliens, comme pour la
medecine, oú des medecins cubains viennent soignier gratuitement dasn les
barrios, pendant que des venezuelines se forment a la medecine a Cuba. Il y a
les cours de la mission robinson, pour apprendre a lire et ecrire aux adultes,
suivie par plusiuers milion de personnes dans le pays, et la mission Ribas
pour atteindre le niveau du bac, donc des cours de pleins de choses. Il y a
aussi des cours de musique de danse, et bien sur l ecole populaire de
documentaire que nous inaugurerons lundi prochain. A alberdi
il y plusieurs centaine d adultes qui viennent chaque jour pour suivre ces
cours, gratuits, donner par des benevoles, on attend des sous de l etat, mais
c est long : Comme on dit ici, le peuple a un infiltré au gouvernement, c est
Chavez. mais le reste suit assez peu. On se rend compte que peu importe la
popularite de Chavez, de savoir si cest un dictateur etc, ce qui compte c est
les gens qui agissent pour la communauté. On a vu des petites pieces dans la
rue, organisées par des acteurs pour faire participer les gens : les acteurs
partent en iñpro et finissent par laisser la place aux habitants qui s
expriment librement, des marionnette sjouent au reporter des barrrios pour
delier les paroles, les cameras des teles communautaires sont la, filmeent
tout pour le montrer a tous.
Bon la situation n est pas comme ca partout, l ecolel Alberdi n est pas la
seul dans le apys mais presque, ca n empeche pas la violence dont tous le
monde parle, mais qu on ne voit ni ne sent.
On sent par contre qu on a notre place ici, qu il y a des milliers de chose a
faire, a filmer, les gens s organisent un peu partout et c est vraiment
important de le montrer partout, les medias locaux et etrangers ne parlant
jamais de ca, mais que de ce fou de Chavez. Voila pour l instant bises a tous/tes
Glenn Hasta la victoria, ahora !!