La fin de l’année 2002 aura vu apparaître du haut de la tour Eiffel, la diffusion d’un septième canal hertzien sur Paris. Six mois plus tard, tout était revenu normal. Cela s’est passé comme une crise de hoquet à la fin d’un concert de Johnny Hallyday, peu de monde ont pu le remarquer. Un tel événement spectaculaire est tellement peu fréquent dans le Paysage Audiovisuel Français, qu’il me semble important d’y prêter attention. Plusieurs chaînes cohabitaient sur cette nouvelle fréquence. Elles étaient soit des télévisions de proximité dites locales, soit des télés libres. Pour la première catégorie leur définition est facile : les chaînes locales ne sont pas nationales ! C’est un peu réducteur, mais bon ça cadre plutôt bien avec le fait qu’elles ne soient diffusées que sur une région. Par contre, qu’est ce que c’est qu’une télé libre ? Si les télévisions de proximité sont différentes de leurs grandes sœurs nationales, on pourrait alors dire que les télés libres sont différentes de tout le reste, qui lui ne serait pas ... libre ! Enfin ça ne nous avance pas beaucoup. Pour comprendre ce qu’est une télévision libre, j’ai décidé en ce début 2002 d’étudier un cas particulier mais tout de même représentatif de l’ensemble. Mon choix s’est porté sur Zalea TV.