Fredérique Devaux est née en 1956 à Paris. Chargée de cours à Paris VII et l'Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière. Auteur d'ouvrages sur le cinéma, les arts (Dziga Vertov, le lettrisme ...). A réalisé une dizaine de DOCUMENTAIRES, divers FILMS SANS PELLICULE, et CO-REALISE une dizaine de films avec Michel AMARGER.

Principaux FILMS PELLICULE

  • Film avec pellicule, 1980 (avec installation) 8 mn 30, son.
  • Imagogie, 1981, 6 mn 30, son
  • Altergrafies I, II, III, 1981, 30 mn (avec écran hypergraphique)
  • Un film anti-anti-anti-corporel d'amour, 1981, 9 mn
  • Un Film brûlé, 1984, 7 mn, son
  • Cinégraphiques, 1987, 10 mn, son
  • La... si... da... 1991-1992, 11 mn
  • Post-scriptum, 1992, 4 mn
  • Journalités I Journal non filmé, commencé en 1983, "fini" en 1995.
  • Chromatographie, 1995, 16 mm, muet, 3 mn 20, coul.
  • Logomagie, 1997, 16 mm, son, 4 mn 10, coul.
  • Signes Song, 1998, 16 mm, son 10 mn, coul. Col. technique : Pip Chodorov, N. Rey. Montage son : M. Amarger
  • Bri(n)s d'images 1998-1999, 16 mm, coul, 5 mn simple ou double écran, son. Collaboration technique : N. Rey. Montage son : M. Amarger S'il s'agit de bris d'images, cela signifie qu'il y a eu cassure, déstructuration de morceaux souvent minuscules -puis de plus en plus importants et denses, car nombreux, dans les vues. Si on parle de brins d'image, le mot suppose qu'on puisse cueillir à l'envie ces particules photographiques comme le fait justement la truca dont le rôle est d'indexer donc quelque part de préserver, ces presque microscopiques moments de (re) voir. Un travail artisanal (photogramme par photogramme) sur le vitrail cinématographique, la mise en demeure de l'image à travers ses fragments. Le montage a été fait en grande partie dans la tireuse optique selon une partition précise. Les sons du double écran sont alternés alors que les images défilent envers-endroit/endroit-envers d'un écran à l'autre Il s'agit de faire rappel du travail de l'image par des bri(n)s de sons. Amériques de Varèse a ainsi été détournée, retravaillée au mixage. C'est un clin d'œil à l'un des found footages d'origine de ce film (entièrement réalisé à partir de pellicules détournées puis diversement rehaussées) sur lequel est imprimée l'image d'une banlieue triste, grise et vouée au labeur qui, à la différence de l'Amérique, ne fait pas rêver ... Scratch and coloured film. Inclusion of 8 mm in 16 mm.
  • Fils d'images, 1999, 16 mm, 1 mn 19, coul.
  • Entrecroisées, 1999, 16 mm, coul, 4 mn 30
  • Un film brûlé 2, 1999, 3 mn
  • Ellipses, 1999, 5'22 mn
  • Clins de vue, 2000, 4mn 15, son
  • T(r)ous (W)Hole, 2000, 3'45
  • Fil(m), 2001, 2'15 mn

EN COURS

  • Cinexpérimentaux (série de portraits de cinéastes), commencé en 2000, co-réalisation M. Amarger

Films que je peux présenter sur Zalea Tv :

  • Cinégraphiques, 1987, 10 mn, son
  • Post-scriptum, 1992, 4 mn
  • Logomagie, 1997, 16 mm, son, 4 mn 10, coul. Son Télescopage d'images, arrêt et départ des vues, strates diverses d'intervention, décadrages, formats variés (8 mm, super 8 mm, 16 mm...) ... Images brouillées, flashs de couleurs et de lumières. Crépitements de visions. Visions et dérisions sur la vie même de l'auteur filmée en super 8 et incrustée aux côtés d'images de Zorro ou de vues porno, dans des photogramme 16 mm sans aucun style. Plus calme, le son tel une autre couche de mémoire, égrène des chansonnettes connues de tous. Quelques choses se jouent ainsi dans le contraste contrapuntique image et son. Jeux d'illusions : les plans travaillés à la tireuse sont relus par des manipulations plastiques et techniques, qui les relient aux signes optiques. M. Amarger
  • Signes Song, 1998, 16 mm, son 10 mn, coul. Col. technique : Pip Chodorov, N. Rey. Montage son : M. Amarger Il s'agit d'une chanson de signes en trois parties avec refrain et couplets. Superfluité ou éparpillement des signes confrontés par juxtaposition ou incrustation, en 16 mm et super 8 mm, superpositions de positifs et négatifs, avec de légers décalages (en échos), bandes en noir et blanc ou en couleurs. Signes issus de la rue, de magazines ou d'Ďuvres plastiques, mais tous filmés par l'artiste Ces diverses voix visuelles constituent une polyphonie, le chant du monde et de l'art avec ses cadences et ses pulsations de vie, une chanson de signes à travers écho, réverbération, point d'orgue, leitmotiv... d'images... Alors qu'il y a à voir pléthore de signes, le son égrène la sonnerie lancinante, répétitive d'un téléphone que personne ne décroche. Ainsi à la surabondance d'éléments de communication dans les vues, répond dans le son, l'absence totale de communication à travers un symbole contemporain de relation entre les humains : l'appareil téléphonique.
  • Bri(n)s d'images 1998-1999, 16 mm, coul, 5 mn simple ou double écran, son. Collaboration technique : N. Rey. Montage son : M. Amarger
  • Fils d'images, 1999, 16 mm, 1 mn 19, coul., muet Je crée régulièrement des divertissements c'est-à-dire des souffles dans ma trajectoire. Fils d'images est l'un d'entre eux. Il s'agit bien de fils d'images, des fils plus ou moins épais qui traversent un visage anonyme. Mais également ces fils peuvent exister en soi (je voudrais tant me rapprocher d'une manière de Mondrianisme cinématographique). Il s'agit aussi d'un travail sur le rythme, la répétition, le fragment qui suggère une totalité. Comme dans tous mes films depuis 1980, la problématique centrale est l'effacement par une surcharge plus ou moins importante ou comme ici par instants, par une sorte d'évidement, immédiat ou progressif, total ou partiel. Le film a été présenté en février 2000 dans la sélection nationale du Festival de Clermont Ferrand
  • Entrecroisées, 1999, 16 mm, coul, 4 mn 30 Après les bri(n)s et les fils d'images, viennent ces fragments, de formes variées, plutôt à dominante circulaire, évasés ou pleins, avec des inclusions diverses, et des filages reconduisant à un rythme originel plus abstrait. Le montage a été fait directement dans la tireuse optique. Les vues que je me suis appropriées sont une fois de plus des found footages choisis en fonction de mes convictions : il y a ainsi une certaine dérision à tisser et à entrecroiser ces visages d'hommes anonymes et graves avec ces communiants juvéniles et béats dont la na•veté n'échappe à personne. J'espère, ainsi que je l'ai souhaité, que chaque image est en soi un tableau sur lequel il n'est pas incongru de s'arrêter quelques quarts de secondes.
  • (W)hole T(r)ous, 2000, 3'45, son, coul The text fragments are subtitles from several 35 mm commercial films. I worked with an optical printer and special lenses to transforme the letters and signs. The soundtrack is " la pioggia ", a composition by the futurist Luigi Russollo. I remixed it to make it unrecognizable " Composition réalisée à partir de sous titres de 35 mm. La bande-son est composée d'une fragmentation de La pluie de Russolo
  • Clins de vue, 2000, 4mn 15, son, coul. From 35 mm scope or not scope, to work on rythm. Réalisé à partir de photogrammes 35 millimètres réinscrits dans du 16 mm. Fil(m) 2001, son muet Egalement réalisé avec des photogrammes 35 mm pour tenter de mettre en place une multi-image, une vue composée de 2, 4 ou 6 fragments d'images différents. Incrustation, surimpressions...
  • Entrecroisées Intertwinnings, 1999, sound With all kind of found footages: 35, 16, super 8, 9,5 ou 8 mm.
  • T(r)ous (W)Hole, 2000, 3'45
  • Fil(m), 2001, 2'15 mn
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