L'atelier Internet du 8 mai

Compte-rendu des travaux

Bon, en vrac et en travers, en oubliant certaines choses (le site de l'uzine, le manifeste du web indépendant, la perspective de la 3^è guerre mondiale, les problèmes techniques, le faible nombre de filles, le débat autour d'altern.org, les noms des intervenants), voici un petit point sur l'atelier internet du Forum des Médias Libres.

Après avoir discutaillé de la bêta-question : faut-il oui ou non créer un portail « indépendant » & « alternatif » (les internautes « historiques » trouvant le débat clos, les jeunes « nerds » pensant à tous ceux qui débarquent, paumés et sans ressources), on rappela que l'internet est au départ non marchand, alors que la visibilité d'aujourd'hui est très marchande, avec des systèmes de péage, contrôle, Micro$oft qui squatte honteusement la majeure partie des bécanes et tout plein d'intervenants qui font rien qu'à générer de la rareté et du monopole pour faire payer les gens, et imposer une certaine « dictature des multinationales », cf. la disparition, programmée par certains, des fournisseurs d'accès indépendants, rachetés par les Grolier, Hachette, Bouygues et autres « amis » de l'internet.

On rapella cela dit qu'il y eut plus de sites à participer à la défaite de l'internet qu'à la fête du même nom, pourtant subventionnée par l'État et relayée par nos collègues des médias « non-libres ». Il fut aussi question de cette spécificité de l'internet qui fait qu'on a beaucoup plus de bande passante en réception qu'en émission, bonjour l'interactivité...

Autre vie, autres moeurs : « c'est pas internet, c'est l'internaute qui est un média, c'est aux internautes d'être ou de devenir des médias libres ».

On décida de proposer la création d'un site des médias libres, hébergé par altern.org

On parla de créer un bandeau-macaron, histoire que les sites affiliés à la CPML puissent renvoyer au www.medialibre.org

Il fut enfin question de la création d'un système de dépot d'antériorité pour protéger une œuvre, page web, image, etc. sur le modèle de la licence GPL, pour protéger le logiciel libre tout en permettant à chacun de l'améliorer pour la collectivité.

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